L’Europe définit des objectifs contraignants de développement des énergies renouvelables dans tous les pays membres. Cela oblige les gouvernements à engager la transition de leur mix énergétique et à soutenir l’essor des énergies renouvelables. La baisse drastique des coûts a permis à ces filières de produire l’énergie la plus compétitive en Europe et de créer de nombreux emplois non-délocalisables. Ainsi, les énergies renouvelables pourront, selon les études, intégralement remplacer les énergies fossiles et nucléaire d’ici 30 ans. D’ailleurs, certains gouvernements comme l’Autriche, le Portugal ou le Danemark souhaitent atteindre un mix électrique 100 % renouvelables en 2030.
En 2018, les députés européens et les gouvernements nationaux ont adopté une nouvelle législation visant à accélérer le rythme de déploiement des énergies renouvelables pour qu’elles représentent 32 % de l’énergie consommée par les Européens en 2030. Un premier pas timide, alors que de nombreux députés européens et gouvernements ont défendu des objectifs plus élevés et notamment que près de la moitié de l’énergie consommée en Europe (45 %) soit issue de sources renouvelables. Malheureusement, ces propositions ont été rejetées par le Parlement européen et une majorité d’États.
Le gouvernement français a lui aussi préféré l’objectif plus conservateur de 32 %, même s’il s’agit déjà d’un effort particulier pour la France qui est le mauvais élève européen dans le déploiement des énergies renouvelables.
Source : Directive relative à la promotion de l’utilisation d’énergie produite à partir de sources renouvelables (A8-0392/2017) – amendement 339
- Vert : les élus ayant soutenu un développement accéléré des énergies renouvelables.
- Orange : les élus ayant soutenu un développement modéré des énergies renouvelables.
- Rouge : les élus ayant souhaité freiner le déploiement des énergies renouvelables.
La note du gouvernement
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